Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de cadeaux et de moments de partage en famille. Mais si cette année, au lieu d’opter pour des jouets ou gadgets éphémères, vous envisagiez un cadeau qui durera toute une vie ?
Constituer une épargne pour vos enfants, dès leur plus jeune âge, peut être un moyen judicieux de préparer leur avenir. Entre études, permis de conduire, première installation ou même achat immobilier, les besoins futurs ne manquent pas. Mais alors, quels sont les meilleurs supports pour garantir un capital solide à transmettre ? Patrick Thiberge, Directeur Général de Meilleurtaux Placement, décrypte les options disponibles.
1. L’assurance-vie : une épargne flexible et avantageuse
L’assurance-vie reste l’un des supports les plus populaires pour préparer l’avenir d’un enfant. « Ce produit d’épargne peut être ouvert au nom d’un enfant mineur, permettant aux parents de verser régulièrement de l’argent tout au long de sa scolarité. À sa majorité, l’enfant disposera d’un capital pour financer ses projets d’avenir », explique Patrick Thiberge.
Les avantages de l’assurance-vie sont nombreux :
• Flexibilité : Les parents peuvent alimenter le contrat à leur rythme, sans plafond de versement.
• Avantage fiscal : Après 8 ans, les gains bénéficient d’une fiscalité réduite.
• Durée ajustable : Le contrat peut rester ouvert aussi longtemps que nécessaire.
Un exemple concret : en versant 50 euros par mois dès la naissance de l’enfant, le capital cumulé à ses 18 ans, avec un rendement moyen de 2%, atteindra environ 13 000 euros. Ce montant pourra être utilisé pour financer des études, un permis de conduire ou un premier achat immobilier. « Avec des versements programmés ou des contributions exceptionnelles (anniversaires, Noël), l’assurance-vie permet une épargne progressive mais impactante », souligne M. Thiberge.
2. Les SCPI : investir dans l’immobilier sans les contraintes
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) permettent d’investir dans un parc immobilier diversifié sans avoir à gérer directement les biens. Ce placement est particulièrement intéressant pour constituer un capital tout en générant des revenus réguliers.
« Une SCPI offre un ticket d’entrée accessible, avec quelques centaines d’euros seulement, et permet de bénéficier des performances du marché immobilier sans les contraintes de gestion », explique Patrick Thiberge. Ce support peut également être alimenté régulièrement pour maximiser l’effet de levier à long terme. Par exemple, un investissement initial de 1 000 euros dans une SCPI, complété par des versements trimestriels de 100 euros, peut générer un rendement annuel de 4% à 5%.
Cependant, il est important de prendre en compte la fiscalité des revenus fonciers, qui s’ajoute à celle du foyer fiscal des parents. Une stratégie bien pensée permettra d’optimiser les gains tout en limitant les coûts fiscaux.
3. L’or : un placement refuge en forte hausse
Dans un contexte économique incertain, l’or a confirmé son statut de valeur refuge en 2024, avec des performances remarquables. « Ce métal précieux rassure et peut être une excellente manière de diversifier un portefeuille d’épargne destiné aux enfants », affirme le Directeur Général de Meilleurtaux Placement.
L’achat d’or peut se faire sous différentes formes :
• Lingots ou pièces : Un investissement physique tangible.
• Or papier : Via des ETF ou des fonds spécialisés.
Par exemple, un lingot de 5 grammes peut s’offrir dès 300 euros environ, ce qui en fait un cadeau symbolique mais porteur de valeur. Ce type d’investissement, sans risque de faillite, est particulièrement adapté aux épargnants prudents.
4. La donation en numéraire ou en titres : un double avantage
Pour les parents ou grands-parents, une donation en numéraire ou via un portefeuille titres est une option avantageuse. « Cette solution permet de transmettre du capital tout en bénéficiant d’un avantage fiscal, grâce à l’abattement légal sur les donations », précise Patrick Thiberge.
Par exemple, chaque parent peut transmettre jusqu’à 100 000 euros par enfant tous les 15 ans, sans impôt. Pour un cadeau de Noël, une donation plus modeste de 1 000 à 5 000 euros peut déjà constituer une belle épargne de départ pour un enfant ou un petit-enfant.